« M'attendant à beaucoup après le cercle manteia que j'ai adoré, j'ai été vraiment déçue de ce livre. Il est très ennuyant et lassant, j'ai dû m'arrêté vers la moitié car j'en pouvais juste plus... »

S. (Booknode) - 27 juillet 2015

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Je crois qu’elle n’a pas aimé « La Couleur du deux »…

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S’agissant du seul que j’ai trouvé dans le genre, j’ai longuement hésité. Mon site a-t-il vocation à accueillir les commentaires négatifs ? Eh bien… pourquoi pas ?

Ce commentaire m’a donc interpellée. Qu’est-ce qui a pu clocher à ce point ?

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Alors j’ai farfouillé sur Internet, pour essayer de comprendre. Et je suis tombée sur un post où elle mentionnait les personnages de romans qu’elle avait préférés. Jérémy pavanait en seconde place dans ce palmarès. C’est bien… mais je comprends un peu mieux sa déception. Le destin de Jérémy l’a conduit vers d’autres horizons. Sur ce point, il ne m’était guère possible d’intervenir.

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Jérémy est l’archétype même du jeune homme que l’on aimerait rencontrer dans la réalité. Tellement touchant que ceux qui l’ont croisé ont bien du mal à l’oublier. Même pour ce qui me concerne, il m’a fallu du temps pour m’en détacher.

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Les personnages qui évoluent dans le Cercle Manteia sont noirs ou blancs. Pour la Couleur du Deux, j’ai utilisé toute une gamme de gris. Pour les rendre plus réels, plus humains. Nicolas, personnage clé de ce second tome, est aux antipodes de Jérémy. Difficile à comprendre, difficile à cerner. Difficile à aimer également, car peu de gens arriveront à s’identifier réellement à lui.

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Chaque livre raconte une histoire totalement indépendante. Les personnages qui se retrouvent au cœur de l’action ne sont jamais les mêmes. Si les histoires sont différentes, les styles le sont également. Le Cercle Manteia se range sans trop de problèmes dans les thrillers ésotériques, la Couleur du Deux s’oriente plus vers le thriller psychologique. Borderline pourrait sans doute trouver sa place dans le thriller médical, quant à la Cinquième Clé… il empiète sur toutes les cases…

Toutefois, ce commentaire m’a poursuivie longtemps et je l’ai gardé en mémoire lorsque j’ai retravaillé ce second tome. Loin de moi l’idée de vouloir assommer mes pauvres lecteurs !

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Initialement, il s’agissait de rendre la Couleur du Deux accessible aux personnes qui n’avaient pas lu mon premier livre. Mais c’était également l’occasion pour moi de le redécouvrir avec un œil nouveau. Je me suis particulièrement attachée au rythme, modifiant la structure de certains chapitres, en profitant pour rajouter au passage une bonne dose de piment, juste histoire de secouer les puces à tout le monde. Le livre publié aujourd’hui est donc très différent du manuscrit qu’elle a eu entre les mains à l’époque.

Les commentaires négatifs permettent de s’interroger, de se remettre en question. Il arrive toujours un moment où on est tellement plongé dans son histoire qu’il n’est guère possible de conserver la moindre objectivité.

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Bonne transition pour parler du travail formidable réalisé par le cercle de mes « relecteurs » favoris. Mes livres ne seraient pas ce qu’ils sont sans leur aide précieuse. Celui-ci s’est élargi avec le temps et vous en trouverez les principaux noms ici. Ce sont des passionnés qui se sont réellement pris au jeu. Il ne s’agit pas simplement d’émettre des critiques, mais également d’expliquer, de pointer ce qui pourrait être amélioré, voire de formuler des suggestions. Des échanges passionnants qui permettent d’avancer.

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