Pourquoi écrire ?

 

Ecrire est une activité chronophage. Si vous n’y prenez pas garde, vous avez beaucoup à y perdre : famille, amis, travail, sans oublier la santé. L’équation est simple : les journées ne font que 24 heures. Alors comment arriver à concilier tout cela ? Personnellement, je cherche encore.

 

Raison pratique peut-être…

 

À une époque, je me déplaçais rarement sans un livre. C’était lourd… Quand on l’a en permanence à l’esprit, c’est tellement mieux ! Bon, je l’admets, ce n’est sans doute pas la meilleure raison.

 

Besoin irrationnel plutôt…

 

Dans le Larousse, la définition pour « irrationnel » est la suivante : « Ce qui est en dehors du domaine de la raison ou qui s'y oppose ». Assez proche de la réalité en fait !

 

J’écris parce que j’ai envie, tout simplement. C’est un jeu, une passion, une addiction. J’aime imaginer une histoire, des personnages que l’on a envie d’aimer, d’aider… de haïr aussi ! Sinon je n’écrirais pas des thrillers.

 

 

Comment écrit-on un livre ?

 

Dans le désordre ! Oui, je sais, ce n’est pas la réponse que vous attendiez. Habituellement, je suis plutôt ordonnée, mais pas pour ce qui est d’écrire. Personnellement, je n’ai jamais commencé par le premier chapitre.

 

Je passe d’un personnage à l’autre selon mon envie et mon humeur. L’histoire se construit comme un puzzle, qu’on fignole au fil des jours, jusqu’à ce que les pièces s’emboîtent parfaitement.

 

 

Et sur un plan pratique ?

 

Laissez-moi mon ordinateur, internet, du temps et de la musique et c’est le bonheur !

 

De la musique, car c’est indissociable. 

 

Si je pouvais, je remercierais :

 

R.E.M.(The outsiders),

KANSAS (Dust in the Wind),

MUSE (Undisclosed desires, Resistance),

COLDPLAY (Don’t panic),

 

et bien d’autres encore,

 

qui ont accompagné l’écriture du Cercle Manteia. Toutefois, comme je ne les connais pas personnellement, cela risque d’être un peu compliqué.

 

 

Mais d’où viennent toutes ces idées ?

 

Non, je n’ai jamais fréquenté une secte.

Non, je n’ai jamais connu d'expérience de mort imminente.

Non, je ne suis pas un hacker.

Non, je n’ai pas d’enfant autiste.

Etc.

 

Ça c’est fait.

 

Les idées passent. Certaines trépassent, mais d’autres repassent et finissent par s’installer. Toutefois une idée, cela ne suffit pas pour écrire 400 pages. Donc pour les rendre un peu plus consistantes, je lis, je cherche et je surfe sur le Web. Et parfois je fais appel à des souvenirs personnels pour ce qui concerne certains lieux.

 

Par contre, « Toute ressemblance avec des personnages existant ou ayant existé serait purement fortuite... » bla bla bla. Effectivement, mes personnages sont le pur produit de mon imagination. Mais je ne contesterai pas le fait que certaines personnes aient pu m'inspirer.

 

Cela est d’autant plus vrai pour La Cinquième Clé : « Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne … Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion … Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression … ». 

 

Ils sont nombreux ceux qui consacrent leur vie à défendre ces idées. Et c’est à eux que je j’aimerais dédier ce troisième tome.